Je ne sais jamais quand je vais écrire. Je vais développer un diaporama de ce blog depuis son origine et avec ses variations erratiques, ainsi vous pourrez visionner le déploiement de mon blog depuis ses débuts (soit novembre 2005) pause et vitesse à votre convenance bien sûr, séquencement paramétrable, ordre chronologique inversé ou non... La version sera d'abord gratuite puis deviendra subitement payante après vos vacances.
drums abstract - Page 7
-
Lectrice, lecteur (il y en a)
-
Je m'ennuie
-
Jardins
-
Les yeux d'Aïsha
Il y a maman de maman
dans ce mirage à estran
gorgones me blessent et
l'horizon asymptote serpente
sur cette baie aux marais
salés il y a maman
de maman dans ce
mirage à estran -
Photographie de l'actualité "culturelle" dans GOOGLE FR (par un copier-coller à 18h15)
Culture >>
L'Express
Paris Hilton condamnée à 45 jours de prison
L'Express - Il y a 8 heures
Paris Hilton, héritière de l'empire hôtelier éponyme et vedette de la télé-réalité, a été condamnée vendredi à 45 jours de prison pour avoir enfreint les règles de sa mise à l'épreuve pour conduite sous l'emprise de l'alcool. ...
Paris Hilton passera l'été en prison Showbizz.net
45 jours de prison pour Paris Hilton France24
Le Monde - nouvelobs.com - RTL.be - TF1
70 autres articles >>
La Voix est libre fait de la résistance orale
Le Monde - Il y a 3 heures
Les Bouffes du Nord, le théâtre de Peter Brook, au nord de Paris, abrite le festival La Voix est libre, dont l'architecture colle à l'élection présidentielle. Ce sont trois soirs consacrés à la résistance orale face aux "pouvoirs marchands". ...
Jazz nomades prend la parole Libération
2 autres articles >>
Ils sont venus nombreux dire adieu à Grégory Lemarchal
TF1 - 3 mai 2007
Une foule imposante se pressait dans la cathédrale Notre-Dame de Chambéry pour assister aux obsèques du chanteur décédé lundi à l'âge de 23 ans des suites d'une mucoviscidose. Une foule imposante se pressait jeudi à 15 heures dans la cathédrale ...
Hommage à Grégory Lemarchal de Star Academy Cyberpresse
Musique, pleurs et bravos aux obsèques de 7sur7
Tahiti Presse - Europe 1 - Le Figaro - Le Monde
143 autres articles >> -
Fatrasie
Depuis l'origine sont bercés les secrets
Tel Concerto en Sol est basque fantaisie...
Dans les prémices de la Nuit en Tunisie
Philly Joe Jones aurait-il joué du hochet?Je l'ai su en ouvrant la radio lundi soir
L'orage ayant raison d'un accès numérique
J'ai mis l'antienne hertzienne en l'écran pandémique
S'y déroulait lors, Maurice Ravel en noirDu salon où la foudre m'éclairait par fois
Je vis jouets et pottoks mais n'entendis pas
Plus l'ankou que cette femme appelant à soiOn n'écrit pas de soi mais de tout l'extérieur
Je me suis mille êtres à mélancolie leur
Dans les tableaux, mouvements ou rondos rieurs -
Décembre 2006
En faisant du bricolage dans les livres, j'ai retrouvé dans l'un d'entre eux, une feuille pliée en quatre.
_____________________________________
Au bureau et mon soleil d'hiverToi qui fais la marée et le cycle et la tétanie
tu entres toute lumière rasante
par les rideaux et nuages entrouverts
en réchauffant mes épaules avec peine._____________________________________
NoëlJe n'ai pas d'idées
pas de poèmes
je n'ai que des souliers
pour mon nouveau Noël.
Qui me mènent aux Roseliers
en courant à la pointe
mes talons dans l'estomac._____________________________________
Dans ma chambre à coucher
figure une photographie
de Pierre Boucher
il s'agit de la couverture de VOILA
numéro original 281 du 8 août 1936
que j'ai acheté à Rennes en l'an 2000
une jeune femme prend la pose pour lui
la légende est
Idylle et camping au long des rivières de France
elle se tient debout mains sur les hanches
(c'est la pose des années folles)
en maillot de bain s'il vous plaît
dans une barque dont une rame
est à quai pour plus de stabilitéMais je n'ai pas retrouvé ce que j'ai écrit sur la vigie entrée dans la mer, cette Pointe du Décollé en Saint-Lunaire.
-
Cher Louis,
Lundi 9 avril 2007
J'ai couru hier par ton chemin celui qui descend au port
puis celui qu'empruntaient les douaniers jusqu'aux Rosaires
La municipalité a donné ton nom à ces chemins il y a une dizaine d'années
ou plus exactement la nouvelle division territoriale qui s'appelle la Cabri a fait porter ton nom à ce cheminUne autre route ancienne engoncée dans les talus est maintenant bitumée
elle permet de se rendre au même endroit
Vendredi 6 avril 2007Là-haut au-dessus de Martin-Plage
deux jeunes filles en vacances
viennent de dresser une couronne de fleurs de colza sur l'asphalte
à chaque voiture qui passe elles sautent du talus pour en ajouter
chaque roue écrase la fleur huileuse
Un peu plus loin après le calvaire
après le carrefour d'un hameau
nous apercevons comme une oie sur la route
qui n'est en réalité qu'un très beau faisan bien doduUn champion du monde de cor de chasse
m'avouait en 1996 que dans ma situation
de faisan à midi dessus le volant
il accélérait afin de le buterau retour je constate avec regret
qu'en fait de couronne ça n'était qu'un coeurP.S. Vu le film de Peter Kassovitz tiré du roman "le sang noir" à la télé samedi dernier.
-
analyse
A quatre ans j'ai traversé la trajectoire d'un palet breton qui fit mouche en ma tête, il fut projeté par mon grand-père maternel.
A six ans je me suis retourné dans un tonneau de chantier près de ma maison en construction, il était rempli d'eau de pluie et plus grand que moi, comme on s'est inquiété de moi un peu tard j'aurais pu me noyer mais, rigolard je me suis retourné.
A sept ans je suis doué d'une sociabilité remarquable, je refuse de déjeuner chez des inconnus si on ne m'isole pas dans une pièce.
A huit ans l'idée de la mort m'est rassurante. Je me rappelle avoir eu la sensation fugace et délicieuse de ne pas être moi, cela se reproduira par la suite mais de moins en moins.
A neuf ans j'ouvre ma collection de têtes de mouche. J'apprends les rudiments de tambour mais ne sait pas où arrêter les doubles croches.
A douze ans je tiens une classification synthètique (par formes) des visages féminins, abandonnée depuis. Ma gravité effraie les femmes.
A treize ans je me fêle la clavicule dans mon lit.
A quatorze ans j'ai de gros problèmes en classe de latin où je suis mis à l'isolement perpétuel au fond de la classe. Je recherche dans mon glossaire de latin tous les mots à caractère sexuel et je crois alors que tout le monde possède ce même goût, enfin j'ajoute que j'étais nul mais fasciné et chose curieuse, ma professeur de latin était aussi celle de français qui me choyait.
A quinze ans je m'ennuie à mourir. Je quitte bientôt ma professeur d'anglais qui m'aura tanné quatre années durant, par choix précoce (son choix). Je la quitte totalement nul, tricheur à son grand dam.
A dix sept ans je n'entreprends aucune études de lettres qui m'auraient passionnées au prétexte que toutes les langues m'emmerdaient sauf le français. J'ouvre une correspondance manuscrite et intense avec ma première dulcinée. Elle en deviendra professeur de français dans son pays. J'achète mes premiers disques de jazz.
-
F I N
Vu la très, très grande qualité des blogs de langue française et notamment de littêrâtûre, je dois me résoudre à abandonner la tenue du mien.
Je démissionne.Je ferme.
Et si je mettais la clé sous la porte de mon blog il n'en deviendrait pas moins un secrétaire à tiroirs.
-
Emmanuel Bove
"
19 octobre 1936Arrivé hier, vers cinq heures et demie, à Paris. C'était ma troisième sortie après maladie. Les deux premières avaient été d'une dizaine de minutes. Raymond est venu nous chercher en taxi. Fin d'après-midi radieuse d'automne. (Radieux signifie qui a des rayons de lumière.) Soleil sur la campagne. C'était merveilleux.
Le soleil n'avait pas de chaleur. Il n'y avait pas de vent. La journée semblait être sortie du temps, à un moment heureux, et y avoir laissé toutes ses imperfections quotidiennes. L'arrivée à Paris a été plus extraordinaire encore.
Les grandes avenues. Les lumières naissantes, les phares des autos sans force. Il y avait eu alerte contre les avions la veille et les becs de gaz étaient encore bleus. Toutes les couleurs dans le ciel.
Cela, c'est la description sèche. Je voudrais montrer ces nuances extraordinaires. Il faut attendre l'inspiration. Une fin d'après-midi de printemps.
La vie renaît. Des parfums enivrants vous frôlent une seconde.
C'est la belle saison qui s'annonce. Ce n'était pas cela, hier, le 19 octobre et pourtant, c'est la même avidité en moi. Elle a pour cadre, pour but, autre chose : les richesses de l'hiver, les désirs, les secrets. Lu aujourd'hui le Carnet vert de Dabit, dans la N.R.F. Tristesse. Je pense à notre déjeuner à l'Hôtel du Nord. Quel garçon étrange et plein de charme, étrange parce qu'incompréhensible, insaisissable ! Pas de classes sociales. Dans la partie de son cerveau où s'élaborait son oeuvre, il n'y en avait pas. J'en suis certain. C'est peut-être cela qui donnait à tous ses gestes, à tous ses actes, cette aisance, cette absence complète de gêne. Il voyait tout du point de vue des sentiments.
"
Emmanuel Bove (journal). -
l o c o m o t i o n
-
La petite souillon nommée Poésie (poésie de concours)
durant ces printemps Poésie
me prend dans les mains
en vraie putainoh la poisse de la petite souillon
alors!qui repart à d'autres mains
piano claque bellâtre
et mur de pisse
lhooq sms antiqueah la pisse de la petite souillon
-j'adore!à d'autres
la traie de réclames
mars
valentin baise-noël
qui rebranle citrouillela passe de la petite souillon
encore!ô Poésie de printemps
des marrons d'information
glacent mon cul-
météorologue -
L'éléphant
Je vous veux fidèles à nos autres voyages
Moi qui me tarde et péniblement vais ma danse
Lourd est mon pas, léger est mon coeur au bel âge
(L'éléphante et mon éléphanteau me distancent)Voyez sur ma peau l'oiseau croquant coquillages
Ois ma fillette comme à ton front mes mots froncent
Je viellis quand ta maman est de plus jeune âge
Et d'autre continent qui ne connaît la roncePar les chemins j'ai couru les griffes du monde
Douanier, griffon, solen ou molle arénicole
Jusqu'au donjon du krak, j'ai cru voir l'amour folMe voilà bien las, gardant seule ma faconde
Ne combattant plus que larmes de crocodile
Qui tombent d'on ne sait, sur Toi petite fille -
Les gens qu'on peut imaginer vieux
"Les gens qu'on peut imaginer vieux lorsqu'ils sont encore jeunes font précisement les plus beaux vieillards."
Hermann Hesse à l'article.
-
Chez Uranus
Lorsque nous sommes arrivés chez elle en pleine nuit après des heures de marche, je n'ai même pas vu où j'arrivais. Nous tombions de fatigue et nous avons dormi comme Loire dans son lit, d'un trait d'un seul. Au réveil, nous avons eu cette conversation.
- Uranus ?
u- Ne m'appelez plus jamais Uranus.
- Vous rendez-vous compte que vous serez la première femme à la tête de dada ?
u- J'aurais préféré être à la tête de royaume.
- Montsoreau est bien vaste, un jour lointain que je cherchais une boulangerie, j'ai demandé ma route à une habitante qui, machinalement m'a répondu que c'était "pour sûr dans le pays".
u- C'est la Loire qui donne cette sensation et qui fait écho aux vélléités de voyages, j'aime sa fausse paisibilité.
- Vous êtes trop vieille pour voyager.
u- Ras-le-bol des autochtones troglodytiques.
- Pensez donc à ce vin, ces fromages, ces champignons et cette méthode champenoise !
u- J'ai les dents gâtées, d'ailleurs c'est vous qui me les avez gâtées.
- Mais prenez-vous enfin de l'aspartam maintenant ? n'est-ce pas mieux ?
u- J'attrape toujours la mort dans ces foutus courant d'air.
- C'est vrai qu'il y fait frais mais, la vue est étonnante, on se croirait dans une caverne chez vous.
u- C'est un peu ça, j'habite un trou.
- Ne dites pas ça, c'est tellement chic. Ne vous arrive-t-il pas de vous perdre dans toutes ces galeries ?
u- On n'est pas chez Zola non plus.
- Vous devez connaître des passages secrets...
u- Je peux rapidement aller dans la réserve d'éleveurs de crémant, ceux-là qui ont pochetronnés tous mes ancêtres.
- C'est vrai que le tuffeau suinte la vinasse.
u- Tout ici ! tout sent la lie !
- On dit que les menstrues font tourner le champagne, est-ce aussi vrai pour la chevale ?
u- Toujours porté sur la chose... je vous reconnais bien. N'y a-t-il pas de chevale à l'hippodrome de la baie de Saint-Brieuc ?
- Faites-vous toujours des hypoglycémies ?
u- Oui mais je n'en perds plus la tête.
- Avez-vous toujours le même véto ?
u- Pardon, médecin-vétérinaire des armées, à l'insigne grade de colonel.
- Et moi qui croyait qu'il vous maltraitait !
u- Il était obligé.
Nous nous sommes embrassés à cet instant. Je l'ai longuement brossée et cela va sans dire nous avons fait l'amour comme des bêtes.
-
Acrobate à caba (comptine monocorde)
je la lis debout
dans les magasins
sans filet aucun
me tordant le cou
cela me cause oui
du torticolije la lis beaucoup
cette poésie
dans les magasins
sans plier genoux
ça me donne alors
le torticoliP.S. prière de ne pas s'arrêter, dire en boucle.
-
Perdre langue
la mort
est une langue exit
d'un corps aboutitP.S. aphorisme renversé de Jacques Salomé
-
Mon soupirant d'hiver
j'allais l'amour
et croupissais ton croupirj'ai bien aimé mon jeune ami
ses coups de couillesla volée de son bois
le feu qu'il fit
-
Le mal-parlé
il me semble que parfois
je descends très fond dans moi -
S. Ballivet 3
-
Le français moyen, vraiment.
J'ai peur du réchauffement de la planète.
J'ai peur d'arrêter de fumer.
J'ai peur de fumer.
J'ai peur de la droite.
J'ai peur de mal voter comme un 21 avril.
J'ai peur des téléphones portables.
J'ai peur de ne pas tirer la sonnette d'alarme à temps.
J'ai peur de l'Iraq et surtout des nanas d'origine irakienne.
J'ai peur de la mondialisation.
J'ai peur de l'air ambiant qui est pollué même à l'intérieur.
J'ai peur des licenciements.
J'ai peur des élèves dont le niveau intellectuel diminue tous les jours.
J'ai peur de l'Europe.
J'ai peur des sms.
J'ai peur du cancer.
J'ai peur des voitures qui brûlent toujours en nombre chaque nuit.
J'ai peur de la sécurité informatique.
J'ai peur de la précarisation de la société.
J'ai peur de prendre des antibiotiques.
J'ai peur de ne pas passer pour quelqu'un d'intelligent.
-
On voit bien que c'est une fille
Palazzo Altemps
Jardin des soeurs
Septembre 2006
-
M.
Nous allons quitter l'appartement bientôt, je suis tout seul. Je ne mets même pas le chauffage, car j'arrive tard et il ne fait pas froid pas même la nuit. J'ai trouvé un courrier pour Cynthia (du dessous) dans la boîte aux lettres. J'ai regardé par transparence cette enveloppe, rien de croustillant j'irai la lui rendre demain. En fin d'après-midi j'ai été prévenir le médecin de famille de ton arrivée, il m'a félicité.
-
Aujourd'hui est grand
Saint-Brieuc
Temps couvert
Matin : 12°C
Après-midi : 13°C
Vent : 35 km/h
Direction : SWNous y voilà !
-
2007
-
Desiderata sidérant
le désir de voir cette gorgone
m'aura poussé jusqu'au Capitole
stupide que j'étais stupéfait
à en abandonner son portrait
dans un appareil photographique
quand médusé
j'y ai
renoncé -
Sur la porte d'entrée de l'immeuble (côté intérieur)
"
Où sont passés les gueulards ?Il y a 5, 6 bières qui traînent dehors.
Y'a 1 an, certaines grandes gueules
sont venues me faire
la réflexion
de les ramasser.
Et là, personne dit rien.Moi je m'en fous des bières,
je suis pas une chienne.Juste 1 truc :
aux emmerdeurs qui se reconnaîtront,
je vous conseille de même pas faire
1 réflexion
sur moi. Sinon, moi aussi je vais l'ouvrir
ma gueule.
Et ce serait pas très bon.
Si vous voulez faire la police,
faites-la pour tout le monde pareille !
lâchez-moi !P.S. je suis pas une alcoolique je suis le DIABLE.
"
Ma voisine du dessous signe ce message. Ah mais qu'est-ce que vous croyiez ? que j'habite les beaux quartiers ?
-
"Académie du Jazz 2006 : le triomphe de Pierrick Pédron"
"Au cours de la soirée organisée le 18 décembre 2006 au Grand Foyer du Théâtre du Châtelet, à Paris, l’Académie du Jazz a décerné ses prix pour l’année 2006. Grand vainqueur : le saxophoniste Pierrick Pédron qui a remporté deux prix : meilleur disque français et surtout le prestigieux Prix Django Reinhardt.
Voici le palmarès 2006 :
Prix Django Reinhardt (musicien français de l’année) : Pierrick Pédron
Finalistes : Laurent Coq, Médéric CollignonPrix du Disque Français (meilleur disque enregistré par un musicien français) : Pierrick Pédron « Deep in a Dream » (Nocturne)
Finalistes : Antoine Hervé « Road Movie » (Nocturne), Stan Laferrière & Vintage Orchestra « Weatherman » (Jazz aux Remparts/DJAZ Distrib)" -
"L'amour passionnée de Noémie"
"
LXIII
Hé, mé mé, bine moi, bine moi, ma pouponne,
Cependant que papa s'en est allé aux champs,
Il ne le soza pas, il a mené ses gens,
Bine mé donc, maman, puisqu'il n'y a passonne.Ayant frayé l'oeillet de ta lève bessone,
Je me veux regarder en tes beaux yeux luisants :
Car ce sont les misoirs des amouseux enfants,
Après je modesai ta goge, ma menonne.Soudain je laichesai ton joliet tétin,
Puis je chatouillesai ton beau petit tounin,
Maintenant de ma pine, ores de ma menotte.Si tu n'accode à moi le folâte gaçon,
Guésissant mon bobo agadé tu es sotte :
Car l'amour se fait mieux en langage enfançon.
"Marc Papillon de Lasphrise
P.S. Bon Noël.