Depuis l'origine sont bercés les secrets
Tel Concerto en Sol est basque fantaisie...
Dans les prémices de la Nuit en Tunisie
Philly Joe Jones aurait-il joué du hochet?
Je l'ai su en ouvrant la radio lundi soir
L'orage ayant raison d'un accès numérique
J'ai mis l'antienne hertzienne en l'écran pandémique
S'y déroulait lors, Maurice Ravel en noir
Du salon où la foudre m'éclairait par fois
Je vis jouets et pottoks mais n'entendis pas
Plus l'ankou que cette femme appelant à soi
On n'écrit pas de soi mais de tout l'extérieur
Je me suis mille êtres à mélancolie leur
Dans les tableaux, mouvements ou rondos rieurs
Commentaires
Cette femme est mienne qui m'appelle car je me suis endormi en écoutant une émission radiophonique (ce lundi veille de 1er mai 2007) diffusée sur france musique vers 22h, dans laquelle j'apprends les origines mélancoliques du concerto en sol de Maurice Ravel - jusqu'à l'évocation d'instruments traditionnels basques dans le premier mouvement. A ce moment c'est l'orage qui m'a fait allumer la radio en raison d'un signal exécrable sur mon accès numérique télévisuel, j'ai alors la curiosité de comparer le service hertzien; cela augure mal de l'avenir. A la lumière de certains éclairs j'observe le hochet (de bonne facture) que j'ai acheté pour ma fille, je lui trouve un son tout à fait remarquable que j'ai rapproché en songe de cette introduction de "Night in Tunisia" dans "Musing of Miles" tenue par Philly Joe Jones aux percussions et Oscar Pettiford à la contrebasse. Je rêve aussi de pottoks...