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220. Moment's notice - Page 2

  • Le garçon de café au temps des trente-cinq heures

    Dans une brasserie de Cesson-Sévigné, comme dans bien des cafés aujourd'hui il y a des chances pour qu'à la fin du repas un garçon de café s'enquiert de votre persistante présence en vous demandant si vous désirez autre chose, auquel cas vous saisirez l'occasion de demander l'addition. Il se peut même que ce soit le commis de cuisine appelé à la rescousse, charlotte sur la tête qui s'en inquiète. Il ne joue plus maintenant le garçon et c'est au client de se lever pour aller payer.

    Dans les boulangeries, c'est pire encore les prix flambent sous des prétextes fallacieux de coût de matière première, la vitrine n'est plus tenue, les employés brimés ne sont plus aimables et les tenanciers partent en vacances deux fois l'an, ils ne s'accordent même plus entre boulangers de quartier pour rester ouvert...

  • Vapeurs, Syncopes Ont Participé (JIM VSOP)

    la part des anges noircit tout dans son passage
    même la tuile - ai-je dégusté

    sur la départementale
    s'ouvrent à répétition
    des horizons de bastides
    jusqu'au grand panneau replié des montagnes

    c'est à la source historique des eaux-de-vie
    que coule Gers - me suis-je saoulé

  • Nostalgia

    lorsque je me suis bien levé
    je mets une cuillérée à café
    d'eau de fleur d'oranger
    dans mon café,

    je pense aussi à corriger
    toutes les aïsha de ce blog
    pour y mettre la lettre c

    on pourrait penser qu'une poésie
    peut arriver tous les jours
    alors qu'elle n'est jamais
    qu'événementielle chez moi

    ainsi le soir même où j'allais
    voir le Salomé de Carlos Saura
    -l'autre cinéma est maintenant une ruine vide
    qui s'appelait le griffon blason de cette ville-
    j'écrivais

  • Traduit du latin par Pierre Laurens

    Kaspar von Barth
    "
    L'alpha et l'oméga

    Jeux taquins,
    Et mots câlins,
    Baisers gourmands,
    Rires mutins,
    Larmes pour rires,
    Lettre grondeuse,
    Mine enjôleuse,
    Clin d'œil malicieux,
    Soupir fallacieux,
    Ire fulminante,
    Prunelle flamboyante,
    Bouche tonitruante,
    Puis, la jambe lascive,
    Et la main expressive,
    Ou pour danser
    Ou s'enlacer
    Aux ébats printaniers.
    Que je te lèvremordille,
    Et te seincajole,
    Et te cœurchavire,
    Et te soufflemêle,
    Te lèvregrignotte,
    A en perdre le souffle :
    De l'amour voilà l'Alpha et l'Oméga.
    "

  • pas titre

    entrée
    griefs
    pas fier
    vu maman
    pas convaincant
    envahissement des grands-mères
    électorat vieillissant
    M. n'est pas ta fille
    nie avoir pleuré
    ne va pas très fort
    entre papa et moi
    tondeuse bruine
    vacances de retraités en septembre
    belle-fille
    les depuis le temps
    passés en pensées
    nounours en peinture
    présents obligeants
    obligatoires
    appelle le samedi soir
    comme elle est belle
    cordon coupé
    tu étais belle
    aussi mais toujours
    qui ne l'entendrait pas
    de cette oreille?

  • Lectrice, lecteur (il y en a)

    Je ne sais jamais quand je vais écrire. Je vais développer un diaporama de ce blog depuis son origine et avec ses variations erratiques, ainsi vous pourrez visionner le déploiement de mon blog depuis ses débuts (soit novembre 2005) pause et vitesse à votre convenance bien sûr, séquencement paramétrable, ordre chronologique inversé ou non... La version sera d'abord gratuite puis deviendra subitement payante après vos vacances.

  • Décembre 2006

    En faisant du bricolage dans les livres, j'ai retrouvé dans l'un d'entre eux, une feuille pliée en quatre.

    _____________________________________
    Au bureau et mon soleil d'hiver

    Toi qui fais la marée et le cycle et la tétanie
    tu entres toute lumière rasante
    par les rideaux et nuages entrouverts
    en réchauffant mes épaules avec peine.

    _____________________________________
    Noël

    Je n'ai pas d'idées
    pas de poèmes
    je n'ai que des souliers
    pour mon nouveau Noël.
    Qui me mènent aux Roseliers
    en courant à la pointe
    mes talons dans l'estomac.

    _____________________________________
    Dans ma chambre à coucher
    figure une photographie
    de Pierre Boucher
    il s'agit de la couverture de VOILA
    numéro original 281 du 8 août 1936
    que j'ai acheté à Rennes en l'an 2000
    une jeune femme prend la pose pour lui
    la légende est
    Idylle et camping au long des rivières de France
    elle se tient debout mains sur les hanches
    (c'est la pose des années folles)
    en maillot de bain s'il vous plaît
    dans une barque dont une rame
    est à quai pour plus de stabilité

    Mais je n'ai pas retrouvé ce que j'ai écrit sur la vigie entrée dans la mer, cette Pointe du Décollé en Saint-Lunaire.

  • Cher Louis,

    Lundi 9 avril 2007

    J'ai couru hier par ton chemin celui qui descend au port
    puis celui qu'empruntaient les douaniers jusqu'aux Rosaires
    La municipalité a donné ton nom à ces chemins il y a une dizaine d'années
    ou plus exactement la nouvelle division territoriale qui s'appelle la Cabri a fait porter ton nom à ce chemin

    Une autre route ancienne engoncée dans les talus est maintenant bitumée
    elle permet de se rendre au même endroit
    Vendredi 6 avril 2007

    Là-haut au-dessus de Martin-Plage
    deux jeunes filles en vacances
    viennent de dresser une couronne de fleurs de colza sur l'asphalte
    à chaque voiture qui passe elles sautent du talus pour en ajouter
    chaque roue écrase la fleur huileuse
    Un peu plus loin après le calvaire
    après le carrefour d'un hameau
    nous apercevons comme une oie sur la route
    qui n'est en réalité qu'un très beau faisan bien dodu

    Un champion du monde de cor de chasse
    m'avouait en 1996 que dans ma situation
    de faisan à midi dessus le volant
    il accélérait afin de le buter

    au retour je constate avec regret
    qu'en fait de couronne ça n'était qu'un coeur

    P.S. Vu le film de Peter Kassovitz tiré du roman "le sang noir" à la télé samedi dernier.

  • F I N

    Vu la très, très grande qualité des blogs de langue française et notamment de littêrâtûre, je dois me résoudre à abandonner la tenue du mien.
    Je démissionne.

    Je ferme.

    Et si je mettais la clé sous la porte de mon blog il n'en deviendrait pas moins un secrétaire à tiroirs.

  • La petite souillon nommée Poésie (poésie de concours)

    durant ces printemps Poésie
    me prend dans les mains
    en vraie putain

    oh la poisse de la petite souillon
     alors!

    qui repart à d'autres mains
    piano claque bellâtre
    et mur de pisse
    lhooq sms antique

    ah la pisse de la petite souillon
     -j'adore!

    à d'autres
    la traie de réclames
    mars
    valentin baise-noël
    qui rebranle citrouille

    la passe de la petite souillon
     encore!

    ô Poésie de printemps
    des marrons d'information
    glacent       mon cul-
    météorologue

  • Le français moyen, vraiment.

    J'ai peur du réchauffement de la planète.

    J'ai peur d'arrêter de fumer.

    J'ai peur de fumer.

    J'ai peur de la droite.

    J'ai peur de mal voter comme un 21 avril.

    J'ai peur des téléphones portables.

    J'ai peur de ne pas tirer la sonnette d'alarme à temps.

    J'ai peur de l'Iraq et surtout des nanas d'origine irakienne.

    J'ai peur de la mondialisation.

    J'ai peur de l'air ambiant qui est pollué même à l'intérieur.

    J'ai peur des licenciements.

    J'ai peur des élèves dont le niveau intellectuel diminue tous les jours.

    J'ai peur de l'Europe.

    J'ai peur des sms.

    J'ai peur du cancer.

    J'ai peur des voitures qui brûlent toujours en nombre chaque nuit.

    J'ai peur de la sécurité informatique.

    J'ai peur de la précarisation de la société.

    J'ai peur de prendre des antibiotiques.

    J'ai peur de ne pas passer pour quelqu'un d'intelligent.

  • M.

    Nous allons quitter l'appartement bientôt, je suis tout seul. Je ne mets même pas le chauffage, car j'arrive tard et il ne fait pas froid pas même la nuit. J'ai trouvé un courrier pour Cynthia (du dessous) dans la boîte aux lettres. J'ai regardé par transparence cette enveloppe, rien de croustillant j'irai la lui rendre demain. En fin d'après-midi j'ai été prévenir le médecin de famille de ton arrivée, il m'a félicité.

  • Sur la porte d'entrée de l'immeuble (côté intérieur)

    "
    Où sont passés les gueulards ?

    Il y a 5, 6 bières qui traînent dehors.
    Y'a 1 an, certaines grandes gueules
    sont venues me faire
    la réflexion
    de les ramasser.
    Et là, personne dit rien.

    Moi je m'en fous des bières,
    je suis pas une chienne.

    Juste 1 truc :
    aux emmerdeurs qui se reconnaîtront,
    je vous conseille de même pas faire
    1 réflexion
    sur moi. Sinon, moi aussi je vais l'ouvrir
    ma gueule.
    Et ce serait pas très bon.
    Si vous voulez faire la police,
    faites-la pour tout le monde pareille !
    lâchez-moi !

    P.S. je suis pas une alcoolique je suis le DIABLE.

    "

    Ma voisine du dessous signe ce message. Ah mais qu'est-ce que vous croyiez ? que j'habite les beaux quartiers ?

  • SMS

    J'ai lu hier que le gouvernement néozélandais autorisera dans les examens du secondaire l'utilisation par les élèves du langage dérivé du SMS, le métier d'enseignant va devenir vraiment difficile.

  • Extrait

    "
    ODIN

    Les coteaux cultivés et la vallée vers la mer étaient, classiquement, semblables à un pantalon de velours de travail, versicolorement rapiécé, lequel, pour montrer ses pièces, aurait fait le chêne fourchu.
    Au fond de la fourche, le bois de châtaigniers qui voilent leurs racines de fougères.
    Varia ne rencontra, dans son chemin descendant, que des plantes et des bêtes.
    Toutes redoutables.
    Sur le plateau, avant le versant, les janiques dont les fleurs d'or sont montées, pierre pour métal, en épingles d'émeraude.
    Les genêts plus bénins, mais artificiellement fortifiés d'abeilles.
    Les épines émoussées par le soleil renouvelées par les grandes lances des feux aux cendres d'engrais.
    Les cloportes méticuleusement cuirassés.
    Les escarbots de deuil crachaient leur sang, comme une cervelle fraîche s'éclabousse.
    Aux épines et aux flammes, la colline accentuant aigu sa chute, succédèrent les glaives des glaïeuls, des herbes tranchantes et les lacets de racines compliquées.
    Il n'y avait pas de grenouilles visibles, elle n'entendait pas leurs chutes dans des flaques,
    il n'y avait pas encore d'eau.
    Les herbes et la terre simulaient le coassement des bêtes.

    [...]

    Puis les fougères, bouquets de sabres étalés dans les plans d'un herbier, classés par rang de taille; comme des mains ouvertes, qui peuvent donc se fermer; comme des chars armés de faux qui ne marcheraient pas, mais tapisseraient l'intérieur d'un couloir en nasse où l'on est forcé de marcher.
    Et comme le gant tout en muscles qui est la pieuvre, fourrée de pustules.
    Qui ne sont pas des pustules, mais des spores : techniquement, des sores indusiés.
    Inoffensives.
    Mais visibles.
    La peur dont on ne peut se distraire est de l'inoffensif tout en décor.
    Puis, aux coquetiers de la mousse, sous des chênes, les œufs bizarres des vesses-de-loup.
    Varia aventura le pied sur une des petites outres de poison, plus molle qu'une paupière.
    Doit-on casser l'œuf de la Mort-Rock par le gros bout ou le petit bout?
    Elle se souvint que le lycopode, dans les théâtres, déflagre pour des apparitions et disparitions par des trappes.
    LOUPS.
    Ils trottent assurément sur les feuilles sèches.
    Il n'y a par terre que de la mousse.
    Mais s'il y avait des feuilles sèches on les entendrait trotter sur les feuilles sèches!
    Le bois sans soleil laisse aussi mal évader la Peur qu'une maison fermée.
    La fougère est la voûte à jour d'une cave, laissant voir tous les monstres des caves.
    Les loups n'y feront point de coupures à leurs pattes, hérissonnées de poils bourrus.
    Et leur gueule est beaucoup plus dentelée que toutes les fougères, quoiqu'elle manque de pustules aux dents.
    Les dents qui mordent ne se mangent pas entre elles.
    Varia ne se retourne pas.
    Elle sait si bien qu'ils sont là derrière elle.
    Sous deux voûtes d'allées de taillis, leurs poils et leurs dents en avant de leur forme d'ombre.
    Comme une paire de cils hors de deux grands yeux.
    Elle court
    Mais elle est arrivée.
    Emmanuel est dans une cahute de douanier à la crête de parapet de la falaise.
    "
    Source: L'Amour absolu, chap. VIII.
    Alfred Jarry
    par Christian Prigent

  • Recyclage d'argent sale (développement durable)

    Il y a de ça quelques années le photographe Yann-Arthus Bertrand proposait en avant-première son exposition "la terre vue du ciel" à la ville de Saint-Brieuc - en 1999 je crois. L'exposition n'avait aucun intérêt, sinon de préparer la distribution pour la décennie à venir de polluants agendas et de dire "faites comme moi, prenez un hélicoptère pour faire de belles photos", le même genre de message que celui de l'imbécile Nicolas Hulot dans les années 90. Pris de remords aujourd'hui par leurs propres gaspillages ils pensent s'acheter bonne conscience en rétribuant je ne sais quel fonds mondial sur un calcul savant de leur dégagement de CO2. C'est une manie bien française qui remonte au frère de collaborateur (avec les nazis), ce mondialement célèbre Cousteau, avec une nouveauté cependant : ils font de la pô-li-tic, Cousteau préférait éviter, vous comprenez.
    Je n'ai jamais vu ce film "Le grand bleu", je n'aurai jamais envie de voir une grande cause avec une grande musique du minable Eric Serra. Je dis tout ça car j'ai ouvert la télévision vers midi. Hulot est invité par Luc Besson chez Drucker. Ce dernier a été invité par Besson dans le Groënland pour y faire de la plongée...

  • La dernière rentrée de mon papa

    les zazous et les zozos aimaient zazie

    les kakous et les cocos haïssaient les kakis

     maintenant

    les babous et les bobos jouent au baby
     
     et

    les papous et les popos ennuient papy

  • La supérette

    Il y a une semaine j'ai appris dans "Le Penthièvre" (canard local) en devanture et dans la supérette du centre-ville, qu'Alfred Jarry a fait sa jeunesse à Saint-Brieuc (de 6 à 15 ans né en 73), et qu'à l'occasion du centenaire de sa mort l'association "22 : JARRY 2007" (joli nom) prépare des festivités.

  • Des nouvelles du jeune pianiste

    Il se plaît là-bas, l'école est bonne et il est même obligé de faire du classique. Ca lui fera les pieds, je me souviens qu'il n'avait pas daigné écouter, parmi les disques que je lui avais prêtés, les sonates de Scarlatti interprétées par Horowitz. Je me rappelle aussi du battement de ses pieds sur du 9/8 je n'ai jamais vu ça (mais rassurez-vous je n'ai pas vu grand-chose), et sa mère qui trouvait qu'il tapait trop fort sur son clavier ! la mention d'un bac S en poche et le voilà parti. Il m'avait demandé que faire, partir ou rester ? je lui avais dit qu'au royaume des aveugles les borgnes étaient rois et qu'il lui fallait donc partir. J'imagine ses journées et je l'envie naturellement.

  • Berceuse à la Boby

    petit coco
    est un coquin
    qui fait écho
    chaque fois qu'un
    peu de piano
    fait le quinquin
    dessus la peau
    en baldaquin
    de maman Peaux             tendues tambour
    c'est un taquin
    dans son tango
    mieux qu'un péquin
    dans un paso

    P.S. c'est le début du huitième mois, je dois vite composer maintenant sinon ça sera 'dodo l'enfant do' beurk.

  • Bernard Frank

    Les petits pois avec du foie de veau étaient son plat préféré dans sa jeunesse. Récemment il faisait une drôle de chronique sur les derniers écrits de Stendhal, une autre aussi me marquait à propos des libertés qu'on peut prendre en grammaire ou en orthographe. Il donnait l'impression au lecteur de lui être familier ("je ne suis pas chez moi avec les autres")... Faudrait que j'essaie le foie de veau avec les petits pois.

  • Déformation archéologique 2

    medium_detail.JPG- Venez, j'ai a vous parler.
    - Si c'est encore pour me parler de Zinedine Zidane...
    - Mais non, tenez; asseyez-vous là.
    - Oui merci, alors ?
    - Saviez-vous que Romulus et Rémus étaient fils de pute ?
    - Ah mais ça suffit maintenant ! j'ai en assez de vos élucubrations footbalistiques !
    - Totémiques, non pas footbalistiques, totémiques.
    - Je vais vous laisser.
    - Vous ne ferez rien, je vois déjà dans vos yeux que vous allez m'écouter.
    - Satyre ! au satyre !
    - Personne ne vous comprendra... Vous savez bien que Romulus et Rémus, les deux jumeaux fondateurs de Rome ont été trouvés par Faustulus le berger dans la grotte Lupercal, ce sont des enfants loups en quelque sorte.
    - Première version.
    - La femme de Faustulus se chargea des deux garçons, elle était pute.
    - Acca Larentia, prostituée ?
    - Oui, comme en atteste l'origine du mot lupa qui la qualifiait, il signifiait 'prostituée' et non pas 'louve'. Les courtisanes ont été de véritables bienfaitrices pour la ville de Rome...
    - Avez-vous un problème avec les putes ?
    - Non, j'ai des entrées pour les floralies ça vous dit ?
    - Parlez à mes fesses, les floralies ne se passent pas en automne.
    - Ah ces jeux dédiés à la déesse Flore... La patrone des prostituées. Les jeux se déroulaient à Rome au printemps. Les courtisanes défilaient au petit matin pour les plus belles, les plus vulgaires défilaient la nuit. Ca vous parle ?
    - C'est mieux.
    - Flore est l'allégorie de la ville de Florence depuis que Botticelli l'a représentée dans le "Printemps".
    - Je connais bien en effet les beautés de "la naissance de Vénus".
    - Le modèle de Botticelli pour Vénus était le même que pour Flore dans le "printemps", comme une pute en somme.
    - Et votre phobie des chats, ça s'arrange ?
    - Hein ?
    - Vous savez, ces chats multicolores à tâches rousses, ceux de vos cauchemars.
    - Ecoutez, je tiens un raisonnement poussé de la pute au terroriste et vous m'emmerdez avec des félins.
    - Vous en avez vu beaucoup pourtant là-bas.
    - Ah oui, et même des gens qui les prennent en photo, l'abomination...
    - Ils sont sauvages ?
    - Oui, on dirait que le mont Palatin en est rempli de l'intérieur.

    - Rome, louve, pute, chatte !
    - Catafalque.

  • Coulis langouste

    Les soeurs du Mont Calvaire m'ont fait parvenir ce bien étrange carton

     Voulez-vous être notre unique hôte masculin
     lundi soir pour jouer 
       à Colin de connin ?

    Voici ma réponse

     D'accord mais dites-moi l'heure et je pose cette condition
     que d'abord vous jouiez
       aux câlins de canin

    Et voici la leur sans plus tarder

     Lundi 20h30 au Mont Calvaire
     Affublé d'un masque
     Mot de passe : WOUAF