Dans une brasserie de Cesson-Sévigné, comme dans bien des cafés aujourd'hui il y a des chances pour qu'à la fin du repas un garçon de café s'enquiert de votre persistante présence en vous demandant si vous désirez autre chose, auquel cas vous saisirez l'occasion de demander l'addition. Il se peut même que ce soit le commis de cuisine appelé à la rescousse, charlotte sur la tête qui s'en inquiète. Il ne joue plus maintenant le garçon et c'est au client de se lever pour aller payer.
Dans les boulangeries, c'est pire encore les prix flambent sous des prétextes fallacieux de coût de matière première, la vitrine n'est plus tenue, les employés brimés ne sont plus aimables et les tenanciers partent en vacances deux fois l'an, ils ne s'accordent même plus entre boulangers de quartier pour rester ouvert...