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VIADUCS
Paul Loca
à Frédéric-Yves Jeannet,
mars-avril 2020
hier soir dormir. avant parler avec mademoiselle la dernière très inquiète mais l'école c'est ma deuxième famille. reste moi. sa soeur. et sa mère aussi mais tout semble s'éloigner en même temps.c'est terrible d'échapper ainsi au monde
et le basson
et les bozars
et nos bossas
voilà l'idée
comme disait Jacquard, le cerveau humain n'est pas fait pour la vitesse des images, et là je souligne que c'est moi qui pense que cette vitesse nous est imposée, hein, pas pour rien, bien pour tuer notre capacité à produire de l'image (premier rêve érotique, j'invente le cul, en gros, mais plus aujourd'hui, mais plus désormais), c'est induit et donné dans l'assertion ok, d'accord mais en même temps je rapproche l'idée de Bergounioux qui pense que chaque être chaque soi, chaque soi-même possédait durant des dizaines de milliers d'années précédant l'invention comptable de l'écriture le même cerveau physiologique que celui que nous avons là, maintenant et dans son idée il faisait rentrer l'essence même des humanités et techniques dans l'esprit de chacun, parce que la production de l'image y était reine et efficiente
Foucault contre lui-même. Les conclusions du docu : comment déterritorialiser, comment dépasser la mort son angoisse depuis que nous avons évacué "les épidémies" (au générique de fin, 2014). Mais juste avant, celui qui parle en dernier avance la question de frontières à enjamber, et de, mais qu'est-ce qui peut alors passer les frontières (du savoir, des académies et tout le toutim) ? eh bien, figurez-vous que c'est L'IMAGE et il prend l'exemple d'un timbre poste. Oui bref. L'image, mais c'est ma question, MA, que j'étais arrivé à élaguer dans mon bordel de 2010-2020. Evidemment ; - "iconoclaste" et là on reprend la définition et c'est conclusif, mais nan, nan nan nan, NAN. art de soi, politique de soi : dans un film et qu'il cause de l'extérieur, du quotidien ou journalisme on l'imagine ou on ne l'imagine pas produire d'image. Mais c'est pourtant ça. Je crois. Je me dis.
Je n'aime pas la nostalgie comme tous les jeunes, en extraire quelque chose m'a été impossible. voici le thème qui correspond selon moi le mieux à ce mot, et au son que je me fais d'elle quand je songe l'avoir joué-e : The Old Country
Demain ah demain je ferai si j'y pense ce petit jeu je vais chez vous chez toi je veux dire à ton mur et j'écris quelque chose de l'image que j'en retiens et je n'en dis rien alors, sauras-tu alors te reconnaître, je commence :
je reste à télévision et
je flippe à ma ration
Les mots sont affublés d'un masque. même unique, un seul masque pour tous par exemple, ou bien à l'inverse un masque à chacun et ça serait bien vite impossible. Il y aurait plutôt un procédé ancestral pour masquer les mots, sans avoir à y poser de masque. mais quel interprète, quel traducteur, quel compositeur, en un mot quel musicien ! Quel John Coltrane, quel Sonny Rollins ou quel Bird
J'ai craqué. J'ai craqué. La chair est faible. Et le printemps qui monte. La mer à marée haute remplit de beauté notre vue. J'ai garé la voiture sous le centre hélio-marin où Minou Drouet a passé sa tendre enfance, déjà d'entrée cabossée. Et nous sommes allés à patte à la pointe du Roselier. Nous avons vu des vagues carrées sous la corniche (ou vagues croisées un effroi pour tout nageur que je ne suis pas mais je sais je les guette). Ciel immense et clair, peu de traînées d'avions, juste une ou deux d'observées le temps de la promenade. Au retour nous avons observé une colonne de chenilles cul-à-cul en rang d'oignon comme une colonne de panzers, une vingtaine au milieu beau du chemin. Chemin des douaniers donc. Erreur. Défaillance. Pourquoi. Et puis j'ai mal au dos et j'avais mis une bouteille d'eau dans le sac. Une seule bouteille. Une seule.
Des piques de pointe, de la botanique et de l'animalerie, l'idéal aujourd'hui. <<au loin de tous ces
connards je m'occupe de mon canard>> écrit-il presque. S'administrant peu la rime mais la louant et l'allouant dans un florilège, il serait coupé du monde bien avant nous, fait pour, tout comme moi qui vit enfin. un confit d'oie peut-être ; savoir finir
La journée se termine par un DS math 5e, pas encore au propre et à scanner (où il faut écrire sur la copie double voir polycopié ?!#* numériser) bon il reste l'anglais et l'allemand n'a pas été fait, c'est des journées de dingue, et en précepteur, là je pense qu'un prof c'est pratiquement une sorte de Hulk scientifique et irascible non
Fait-elle l'amour dans la buanderie. comment dort-elle, sur le ventre, un genou remonté, armée. Pas guerrière. Je veux dire armer comme un fusil. avec un pot translucide de bonbons acidulés sur sa table de chevet, contenant une grande variété d'anciennetés, calices, berlingots sucres d'orge. Vous savez que c'est le rêve à tout amant, les Kierkegaard, les Lautréamont, les Léquyer, enfin les romantiques de type allemand, auraient-ils rêvés d'emprisonner leur dulcinée en les piégeant. Un mari jaloux pour être plus prosaïque en aurait rêvé lui. Dulcinée confinée. chacun d'entre nous, d'entre vous ici, des mecs d'entre nous, imaginez-vous jeune homme, son Kierkegaard dans les bras, son premier amour confiné pour toujours souvenir, présent, tout au formol. C'est un cauchemar, je conjure l'horreur
Peut-être est-ce un chef de bande littéraire et macroniste, peut-être est-il identitaire, peut-être pas complètement. Il me fait penser à mon copain Wilhem né dans les îles, qui dit qu'il ne comprend pas les gens qui portent des chemises à manches longues – le copain dit exactement qu'il ne comprend pas l'existence même des chemises à manches longues, il appelle aussi "les deux doigts" les tongs. Auteurs de blogs de la première heure dont la mienne, ils sont ainsi quelques uns
Il manquait vendredi, il manquait un jour. je m'étais levé tard - vers huit heures moins le quart. Tous les jours je fais un portrait qui commence par un N°, je me suis aperçu que j'ai à peu près le nombre d'amis qui va correspondre à une quarantaine de jours, j'en tire quelques phrases où ils ne se reconnaissent pas puisque je ne les connais pas pour la plupart. Sunday the First.
J'ai pris de la farine de pâtissier je me suis fait baiser et je me suis fait des tâches sur le pull en
remuant le fouet dans le saladier tout en cherchant un "problème ludique" pour la maîtresse, bon
voilà. On fait un quatre quart de 1200g. Mais papa n'a plus de sucre et papa dit qu'on va faire un
trois tiers pour le petit-déj demain avec nos fromages. combien faudra-t-il donc de farine ?
J'ai pas l'moral. ça me fait penser à indochine : pas l'moral contre tout chacal
Il est entré un jour dans un grand hall de verre à la défense. avec des plantes vertes et des dalles de carrelage de 190 en marbre de morts. et là à quelques années de là il fera un joli texte sur la haine de
soi relatant cette entrée je crois. C'est à partir de là que j'ai cessé de dire à l'emporte pièce et à brûlepourpoint je vous emmerde tous. Il possède un carnet d'ami extraordinaire et par exception j'ai fini par lui prendre un ou deux contacts - évanouis depuis. Il porte un nom à particule comme mon copain de sixième qui en avait deux "du" et puis "de" mais dont les châteaux étaient tellement en ruines que leurs terres avaient été vendues depuis des générations et il ne restait rien que ses pulls mités mais c'était le gars le plus drôle que j'avais alors vu de ma courte vie. Il était aussi copain avec une copine et puis un jour non. Et il était aussi copain avec un copain et puis un jour aussi non plus. C'est comme ça
Rouge alerte l'ado là-haut bronze nibe à l'air sur la terrasse adossée au tertre, que faire ?
Je fais les maths avec ma fille et je viens de remettre la main sur les jumelles de rando,
mater et maths ne sont pas incompatibles
Elle est là la nibe à l'air !
Même endroit même heure même axe et à mon avis il n'y a que moi qui peut la voir dans cet axe, je suis inquiet si ça se trouve elle me branche. Les branches me gênent même si elles n'ont pas encore de feuilles, et il y a un petit lampadaire aussi dans l'axe de la culotte. C'est inhumain je pense que me trouve solaire ou sollersien enfin pire que tout. j'ai encore utilisé les jumelles. Voici les séquences, bronzage du dos, à califourchon sur son transat elle se gratte sous les bras descend l'élastique de sa culotte, puis boit au goulot une eau minérale, se retourne et repasse sur le dos, jambes écartées, un petit lampadaire dans l'axe. Si ça se trouve je commence un roman. Elle tient un truc genre éditions dunod, les bras au-dessus de la tête, lunettes de soleil totalement aguichantes genre cinéma, genre cinoche, genre lolita on dirait le rebord sucré de verres à cocktail ses montures, très larges, très fumées. putain je rêve. attendez. Elle se moque de moi. Elle se moque que je devienne que je sois en passe de devenir vieux désormais comme Michel Butor dans la Modification. Tout palpite mais tout se modifie. Tout est en train de se modifier de façon irréversible
Elle est bretonne. Elle se demande qui je suis. Elle aime bien lire ici. Mais je la délaisse. Elle est à
Bordeaux je crois qu'elle a dû travailler dans l'outre-mer. Elle aime pas trop le machisme. Encore
que. Passer une certaine dose. Le désir explose. Figurez-vous qu'elle est selon moi l'incarnation de la future explosion des désirs de la libération qui vient qui point.
J'ai prié tant et tant pour que les éléments de récits ou de poésie viennent à moi
Elle m'a accueilli dans son logis à Paris. Je l'en remercie encore. Tout le monde ne peut qu'admirer sa plume qui comme sa parole est un trait de pinceau à l'encre de chine, sa griffe. nous partageons ici le même défaut, comme vous autres, une manière de dire sans contrôle sans notre contrôle les aplombs les plus terribles. Mais elle serait peut-être un peu identitaire et ça me déplaît. Comme toutes mes copines un jour elle est venue à Saint-Brieuc ou parages. Et je dirais comme tata Odile décédée il y a quelques années récentes, "- Et tu n'as pas prévenu ?"
Deux ou trois choses que je sais de lui. La société ne lui est pas indispensable, disons comme moi et peut-être vous aussi qu'il se félicite de rester auprès de ses livres et films disséminés un peu partout mais pas non plus en bazar dans ses lieux domestiques - livres d'armoires étagères chevet qu'il a parfois pris en photo. C'est lui qui me dit de prendre mon lithium. C'est lui qui est méchant et moi qui suis gentil. Il tient divers blogs, deux à ma connaissance. Le plus ancien, dont j'admire toujours la photo de bandeau (ainsi parlait-on à la fin des années 90 d'un écran d'affichage), je ne l'ai pas consulté depuis longtemps, mais j'admirais sa plume et donc son autre blog tellement plus savant tellement plus exhaustif quand il s'y met. Je crois qu'il est l'exhaustivité velléitaire, oxymore plus euphémisme. La photo représente des singes et des enfants descendus d'une Renault 12. Non. La scène est au zoo, Et il y est incrusté "je suis décevant".
Il fait encore nuit. Je descends seul l'escalier que j'emprunte depuis le printemps 2008. Nous aurons l'idée quelques instants plus tard rejoint au petit-déjeuner par mademoiselle la dernière de tenir un reportage photo du fleurissement des cerisiers japonais sis à la maison, pour sa classe, y tiendrais-je seulement. En descendant l'escalier, je m'arrête. Je m'arrête comme un matou. A l'arrêt, et presque la patte sur mon sein. Là-haut contre le tertre, une première lumière illumine une cuisine et je distingue nettement même en cette distance quelqu'un de figé à sa fenêtre avec un litre de jus d'orange, mêmes épaules, même carrure de nageuse que la fille au nibe à l'air (pour l'instant la vision de deux nibes, simultanément, ne m'a été permise du fait des axes des plans et de la perfidie du sujet et des frondaisons). Ici sachez que je passe nu ou que je suis passé nu depuis douze ans, et que la fenêtre est dangereusement à ras des marches et qu'une vue plongeante depuis le tertre permet de voir le descendeur en pied, et si j'en crois cet axe dont j'ai parlé hier, parce qu'à la faveur des fleurissements un autre récit – en plus de portraits – a fait plop, je me sens visé. Spontanément, le mot est bon, j'ai le droit de penser par divagation que je suis le maté et non plus le mateur. Sinon il ne va plus rien se passer. Il faut de l'incubé désir.
Il faisait beau quand je l'ai rencontrée à notre rendez-vous au bord de la Vilaine sur la promenade
des bonnets rouges et tout près de chez elle on avait bu du vin blanc et jeté un oeil sur mes poèmes, et elle m'avait laissé son livre. Il y avait des promeneurs des joggeurs et des lycéens des collégiens des enfants et même un type qu'elle avait accosté avait bu un coup et nous avait dit qu'il venait de réussir son concours à l'insee. les boules. j'étais rentré mais cétait une chouette guinguette en 2017
- Où as-tu été hier ?
- Qu'a fait hier ma soeur ?
C'est la plus jeune de toutes mes amies. Je ne sais plus si je vous ai parlé d'elle. Elle doit être très jolie, avec une très belle voix, un peu lasse mais aussi un peu lascive. Mais elle est majeure. Quand je l'avais découverte il y a quelques années elle faisait des poèmes lus ou musiqués un peu comme j'ai tenté. Elle poste des photos de son chat de temps à autre. Je crois qu'elle a connu quelques vieux hommes mais je tiens encore à vous faire remarquer que ; pas moi. Maintenant que je me suis mis en jambe je crois que je pourrais longtemps vous parler d'elle
C'est un artiste berlinois. Avec un prénom comme le saint d'ici. Ceci qu'explique cela. Parfois il
signe des articles mouillés avec un certain talent pour la singularité. Je guette depuis aujourd'hui son avis sur la catastrophe. Rien pour l'instant.
J'ai pas éprouvé une seule fois l'envie de monter ma batterie. pourtant ça me fait mal de réaliser
évidemment que je peux rien sans pianiste contrebassiste ou saxophoniste. c'est pas moi que vous verrez faire de la batterie au fenêtre hein. soyons réaliste. comme l'ingénieur chimiste d'à côté qui, me croisant avec mes tambours dans les bras, m'avait lancé - boum boum boum laurent.
Peur de l'être et départ de l'être
Il allait sortir un livre qui s'appelle Catastrophes et dont la sortie est donc reportée je crois. J'ai
appris ça chez l'ami tourangeau. J'ai d'ailleurs fait amitié par l'ami tourangeau. Vous vous diriez
alors, mais si ça se trouve ils ne font qu'une seule et même personne ? Toujours pas commandé,
toujours rien lu de lui (mais tout de même ses fameux extraits), mais je m'y mettrai
Nous savions qu'il y a 5 t dans trottinette. A la faveur d'un exposé de CM2 sur la Suisse, nous
découvrons avec stupeur qu'il y a 6 s dans Suissesses! Et cela est même souligné dans l'exposé luimême,par la copine. Nous nous mettons de nouveau en quête de trouver encore mieux, c'est à dire 7 consonnes quelque part en un seul mot français, ou toute équivalence à 6 consonnes
Je l'entends souvent sur la radio dédiée au jazz, comme présentateur.
Cette nuit j'ai rêvé que Lavilliers était mort mais que je confondais avec Jonasz
Hier soir j'ai vu un film de Yves Robert avec Marlène Jobert – elle m'excita grave. Jobert allume
Noiret en lui montrant ses cuisses, ce dernier sensible au spectacle lève sa canne à pêche, tandis
que Jobert s'exclame "Qu’elle est grosse !"... en voyant la truite. Vous voyez j'invente pas –
wikipedia
Tout porte à me faire penser qu'elle a peut être été la plus belle femme de toute la terre. Mais sans avoir la preuve, elle vivait dans l'est et la voilà dans le sud et des fois on voit la toff de sa fille qui est une grande et qui laisse à corroborer la point premier que je vous disais. Mais elle a un mari qui porte des pantalons rouges ou bleus. Comme moi donc. Pour faire mieux ça va être dur
Mais ma petite mademoiselle la dernière quitte le primaire entre en sixième
Elle avait vu les informations à la télé le dimanche soir du 2 mars je regardais mon téléphone en
regardant de droite et gauche, et un instant j'ai remarqué comme elle fait souvent quand il y a un
baiser ou des seins nus, qu'elle me regardait. Le soir elle a eu tellement mal au ventre que rien ne la calmait, sa maman était à l'hôpital depuis le mercredi, et l'équation, l'équilatéralité ou l'équateur
s'était inscrite en son coeur hôpital : maman : corona. Le lendemain elle n'est pas allée à l'école, là le médecin disait, ah tu sais ma fille, le virus ce n'est rien. Elle était pas convaincue et elle savait quand elle regardait comme ça de côté que moi non plus je n'étais pas convaincu. Le 12 mars au soir c'est là qu'elle me disait que c'était sa deuxième famille, et je la revois descendre avec sa copine l'après-midi du vendredi 13, chargées comme des mules, et c'est là que sa copine a dit que les cerisiers allaient bientôt fleurir. est-ce que c'était son dernier jour, ce dernier jour tant attendu où je n'aurais plus à aller dans l'école, jamais vraiment jamais ?
Terminé OCS fini Marlène Jobert
Ce qui me manque le plus c'est les cris dans la rue c'est le cri des enfants dans la rue le cri des
enfants qui descendent la rue
J'aime la poésie ça me procure la même attention la même adhésion la même importance que la rare
vision quoiqu'on en dise d'une femme nue
Tombe fissurée
Bouquet de fleurs en plastique
Regrets éternels
Il se reconnaîtra. Je dois parler de lui mais je parle de moi (non mais quelle goujaterie). il est
paristique enfin causazien. Et la nuit voilà ce qui lui est arrivé
Actes de décès
Signatures et cachets
Faxés dans la nuit
Sol soleil de plomb
L’écureuil fait des malices
- Bonds de tombe en tombe
Une jeune veuve
Au bras d’un arrosoir vide
- La fontaine est sèche
Ah je crois que je vais continuer dans les commentaires, sans ton autorisation !
Courbé sur la stèle
Le graveur, grave, échampit
Les lettres dorées
C.D.-L.M. 2014
Mardi elle était revenue dorer sur son balcon sous l'élastique de maillot - mise sur le côté en buse vers le soleil. La naissance de la raie était nue et il s'est trouvé encore que j'étais du côté du soleil. C'était plus que la naissance c'est la moitié du cul qu'elle avait libéré sous l'élastique de son string noir qui absorbait et prenait toute la lumière et la chaleur. Elle avait les joues archi rouges, enfin sa joue de profil était archi rougie. Mercredi aussi mais c'était l'heure de notre promenade qui passe sous sa fenêtre (d'où j'ai recalculé les axes) et tombe en chute au port où nous avons admiré les bateaux de plaisanciers baisés. Ha Ha HA
J'ai complètement oublié de vous dire pour mon quatre-quart à la farine de pâtisserie ; exceptionnel. Jamais vu aussi beau. avec un roussi légendaire et noir sur un tout petit millimètre que l'on aurait pu confondre avec du marron foncé. légende, pourquoi. euh. C'est ma suggestion, enfin disons que j'ai vu il y a longtemps que mon nom aurait signifié "trop cuit" en breton. polysémique peut-être mais si vous aviez vu la gueule des gâteaux de ma grand-mère à Bothoa - celle qu'était mariée à un qui portait mon nom - et qu'était sobre, enfin je pense.
LES VANITES
NOS VANITES
FINI LES DANSES MACABRES
LA MORT AUSSI EST CLASSISTE
D'après les dernières recherches scientifiques, personne ne sait pourquoi Orphée s'est retourné. On ne sait pas pourquoi il s'est retourné. Evidemment, on a l'hypothèse DSK fondatrice de mon premier deuxième recueil, celui qu'était rose. Pourtant, des milliers de gens clament tous les jours qu'écrire c'est se mettre en danger sinon la vie ne serait qu'une litanie dans un long couloir administratif, mais se mettre en danger, dans un salon chauffé, c'est peu. Ou alors comme une obsession d'échouer, un principe moral. A chaque fois qu'on entreprend quelque chose s'en rappeler, comme ma première conscience de la mort sur mon lit d'enfant avec mon teckel Dolly, la mort pour échapper, c'est pas glorieux hein ça vous en dit, vous vous dites ah quel salaud
la préfète de bretagne
s'appelle kirry
et là je fis une vanne
préfet de paris
il s'appelle lallement
radio kirry ment radio kirry ment
radio kirry est à lallement
Je m'interromps de la cuisine pour poser ici une pierre qui pourrait resservir, tout semble lent ce
matin même le système qui acquiert la frappe de mon clavier et les animaux domestiques qui
bouinent autour des poubelles en cherchant une autorisation de copuler signée de leurs maîtres.. Et
si ça n'était pas une hiérarchie qui produit ses injonctions paradoxales mais l'injonction paradoxale
qui fait les pyramides et la politique de pyramides est alors nécessairement une politique de cirques.
Dans la crise jusqu'au cou comme tous je ne peux pas dire que je ne peux pas penser ; pourtant tout
le monde au même instant est touché, c'est la deuxième donnée du spectacle, la simultanéité totale
par pandémie. L'injonction paradoxale est le concept critique et supérieur, elle peut tout et même et
surtout gouverner. Ici bien sûr, hélas, on ne parlait que de démocraties et c'est un grand paradoxe de
conclure que l'inventeur de l'injonction paradoxale spontanée est le clown libéral qui a délégué son
souci comptable par décentralisation depuis un siècle désormais et il y a un risque de folie douce et
ce grain serait un peu l'achoppement de modification de littérature. L'injonction paradoxale a de
beaux jours à venir car l'après ne viendra jamais assez vite, et ce "jour d'après" existera mal ou
comme une gifle pour certains plus pauvres plus stigmatisés etc. la reconstruction en tant
qu'ingénierie niera tout après, car "Tout est autre" ainsi que le dit Jean Delumeau (La peur en
Occident, 1978) et selon moi d'une façon immanente voire durable.
Il en va comme des devoirs, pourquoi certains profs continuent de poser un cours d'anglais le vendredi à 16h, pourquoi donc cette e-admonestation du prof d'histoire à 10h00 pétante pour rappeler où est le devoir à rendre pour aujourd'hui pénalisation incluse, et pourquoi la prof de français qui est aussi prof de latin fait des cours qui durent toujours 2h au lieu d'une, parce que l'étymologie d'odyssée ça va me prendre 5mn peut-être ? Il est un prof de statistiques universitaires à la retraite plutôt franchement de gauche, il adore Ségolène Royal et voudrait faire l'amour avec elle. Il en va des devoirs de continuité pédagogique comme de ma galerie de portraits, ce n'est pas un horodatage un numérotage ou un "pointage" de prisonnier ou de repris de justice
Qui dit guéguerre dit rérésistance
C'est aussi un scientifique (que je ne suis pas mais on parlait d'un autre avant) croisé chez OdK. On s'est souvent tapé des barres il aime peut-être les matra-simca rancho tout comme je les aime mais je crois qu'il désire les BX plus encore que moi. Il a des tout-petits bretons qui ont l'air de vivre en bretagne avec lui aussi du côté de la mer de la où ça bosse dur, après le léon là
Je vais aller me promener ça vous fera des vacances. je tiens à signaler que depuis mi-février je n'ai pas regardé une seule image de cul, de chatte de teub sur un écran, parce que j'attends mon
impression écrite - oui j'écris cul si je le veux ça je le fais - mais plus d'images plus de films depuis
la fin février (téléphone cassé). et par ailleurs pas une goutte d'alcool non plus. pas de cigarettes. je sais je sais vous vous sentez coupable.. mais malgré ça je me sens toujours coupable
Connaissez-vous André 3000 ? je ne le compte pas parmi mes amis mais le patronyme de l'un
d'entre vous y ressemble comme deux gouttes d'eau. Blogueur il est le plus funk, blagueur c'est
aussi l'OrnithOrynque, auteur coltrainien et il a cotoyé deux blondes qui m'admirèrent un jour (et
pas trop de jours de plus) et musiqué "Ecrevisses de Lune" comme une parto
Il est l’un des auteurs d’un journal culturel en ligne,et il tient une sacrée plume, je l'ai connu par
Frédéric-Yves Jeannet du temps qu'il échangeait avec Dominique A, où l'échange était mis sur ce
journal, peut-être, mais je ne sais plus. Il portraiture sans égal pour sa génération
Dans mes portraits j'atteins le plateau je crois que c'est l'arrivée au lac, on sait plus trop qui on a
traité en montant, quitte ou double on se dit le pic ou la descente - eh oui on pourrait choisir de
continuer de monter. Je me demande si tel ou tel portrait est fait car je connais moins la galerie me semble-t-il, il y a les doubles et les fantômes et parfois le climat s'accélère, mais je vais continuer sans tricher et je parlerai peut-être de quelqu'un dont je ne me suis pas rappelé l'avoir fait, et alors, et après. c'est un peu comme quand tu fais une bise de plus
Je crois qu'elle habite à Québec. Elle n'a pas un nom très québécois ma foi et une image suffit
souvent à son statut, cette image est alors souvent en avance de plusieurs jours sur notre continent. A l'heure de la fibre.
Je crois qu'il habite à Saint-Etienne, et, comme chacun sait, il est le Directeur du Centre de
Recherche Spatiale de St-Etienne. Iconoclaste (youtubeur sans foule), il entend par Spatial, la
spatialité et il est à l'origine de la première canopée sur ville. Vous avez bien lu.
Distanciation médiatique urgente
Aujourd'hui biolo
"Protocole expérimental" (un grand mot qui épate ma CM2) :
"Cafétéria" (terme très sérieux) pour les fourmis noires :
(tous les ans nos amies reviennent et il est interdit de les écraser, sauf pour moi et la.. euh.. sécurité
de tous ?)
- la boîte à sucre, dans le placard des confiottes, pleine, en métal à effigie d'hermines bretonnes
- pots de confitures et miels toujours rangés au placard sous les cafetières, et bien fermés
- et il y a eu une nouveauté : une cafetière barbante dite tassimo
"Empirisme" alors là, l'apothéose pour la cinquième si flemmarde
Il y a plein de fourmis dans la réserve à eau de la tassimo, et pas dans la boîte à sucre !
Une plus lointaine amie (un pâté) mais néanmoins amatrice historique nous croise hier à la promenade accompagnée de son mari et de son sublime petit numéro, elle nous apprend que les promenades aux ports (comme aux plages) sont interdites, j'ai rien dit mais, les promenades à deux parents ? nous nous faisons peur éhontément devant nos enfants
En descendant au port (donc hier) j'ai croisé un père et ses deux filles sur le petit chemin sous
l'école. une fois qu'on s'est croisé je me suis dit intérieurement qu'il avait des rouquines plein les
couilles. j'ai tenté de chasser cette idée qui n'a pas été prononcée un seul instant mais ça me
reprenait encore, disons, pendant une centaine de mètres.
Je l'ai pris pour l'auteur du blog Pradoc, mais ce n'est peut-être pas lui, et le blog n'a plus l'air
d'exister, il se trouvait dans la nébuleuse du Décevant me semble-t-il, est-ce lui-même. Lui habite
Paris et tient boutique aux bozars je crois. Toujourzest-il que nous sommes amis et je crois me
rappeler qu'une autre amie est rencontrée chez lui. Ah je vous avais prévenu : là on va marner sur
les haut plateaux.
Qui est-elle ? je le sais car la photo de son visage n'est pas un mystère sur son fb. Mais qui est-elle.
Je le sais parce que j'apprécie régulièrement d'aller lire son mur. Non mais qui est-elle. Dans le
Poitou ai-je cru comprendre.
Ici, c'est les vac ce soir. et là je me dis que ça y est, je vais pouvoir écrire quelque chose très
certainement, parce que c'est je crois ce que je fais de mieux, non pas ces petites phrases.
Balancez vos menus de Pâques bande de lâches
Quand j'ai compris qu'il était à Rome je me suis dit qu'il n'était peut-être plus à Rome, vu la catastrophe. Si l'Europe avait été une Europe nous aurions tous été confinés en même temps, il y a eu du retard dans la prise de décisions. Mais les nouvelles semblaient bien parvenir de Rome. Et il nous a écrit l'autre jour la température extérieure. Je n'utilise pas le MP, ici on s'écrit tous et toutes : c'est un mur. Et je me permets avec un humour certain de lui dédier ce poème de Joachim du Bellay Nouveau venu, qui cherches Rome en Rome
Etc.
Dernier article en date chez Markowicz et dont voici le titre :
La maladie chinoise
Mémo pour l'exposé sur les oiseaux "Les matins je n'entends plus les voitures surtout, surtout les
dimanches et c'est un tonnerre d'oiseaux qui passe par la fenêtre ouverte, des chants comme on
n'imagine pas la superposition sauf au silence"
Ton dixième printemps
je me suis rasé la barbe hier à 20h
à toute force aussi j'ai bouché le siphon
il faisait beau tu jouais à l'ordinateur
j'entendais les pings que les tables de pong font
en silence un vendredi 13 tu rentrais
de l'école des merles on vit les cerisiers
bourgeonner d'explosions ton sac était chargé
la guéguerre allait commencer ils ont neigé
ce matin sur le nez des passants badaudant
puisqu'il nous est permis de badauder une heure
je m'aperçois que tu grandis surtout ton coeur
mais bon sang c'était l'hiver et c'était l'autre heure
c'était très précisément il y a un mois
quand si inquiète tu t'es blottie contre moi
Richard Gere nu sur Paramount Channel dans American Gigolo.
Il est peintre.
Il est écrivain.
Il est Président de la République (!) il a voyagé à la New Orleans en janvier
le faitout et le fourre-tout
uchronie du foutur
Il est très musclé et j'aurais voyagé avec lui dans une caisse américaine, en songes.. Il y aurait
quelques scènes de cul mais que sonores, et derrière. En réalité la voiture serait coupée en deux,
entre Paradis et Enfer selon les places autour de toi, il y aurait une grande dualité, avec des gros
plans sur nos visages. des fois tu citerais du Kierkegaard. C'est plus facile à écrire qu'une bière. La voiture serait aussi confesse et facebook, où l'angoisse rampante ne se romprait plus que dans tes yeux et tes saillies et tes gestes gauches de conducteur aviné. Des fois tu buterais des buffles, surtout la nuit quand les passagers dorment. le matin on se cuirait un oeuf. On serait de bonne humeur. Tu serais rasé de frais comme on dit dans les romans de gare. On parlerait boulot et fixation de panneaux solaires. comme des hommes. Des vrais hommes. Mais après le petit-déjeuner dans la voiture l'angoisse de la non-panne en panne, reprendrait "de plus belle", avec le même degré très fin de sa précédente intensité. "- T'as vu pour le buffle, préviens-moi pour les auto-stoppeuses". Les contours du mal et du bien s'effacerait "petit à petit", t'aurais un truc à dire sur Schoppenhaware, et t'oublierais ce que tu voulais dire, mais ça te reviendrait des mois plus tard. Il y aurait des flashbacks sur ma jeunesse. Les personnages se sentiraient pris d'une culpabilité sans cause, sauf toi : "-Si je tombe en panne, vous pousserez".
Je me lève le matin avec douze pieds et le soir j'arrive à 168 panards, qui suis-je ?
Cette nuit j'ai fait un satané cauchemar : mon frère roulait dans la douve avec ma voiture neuve pour me faire avouer et ensuite je me trouvais avec ma femme assis au pied d'un escalier inconnu (qui symbolisait celui de la justice ou du commissariat, me dis-je en m'éveillant) et notre discussion avait la même teneur et j'avouais même, ou plutôt vu la tournure logique et surhumaine de ce cauchemar, où chaque pièce et scène venait charger la suivante de façon que je ne puisse me dire qu'il faille me réveiller puisque c'était vrai de plus en plus vrai de plus en plus fondamentalement sûr que je m'en convainquais totalement, et même en me réveillant, cette fois j'étais fait, et il a fallu du temps
Portraiturer aurait été la tentative de s'expliquer une production d'image mentale, ou bien la casse de son téléphone y aurait-elle contribué dans la pluie et reflet des injonctions paradoxales et bêtement ce n'est que tomber dans la camera obscura, reprendre au début du clair-obscur, c’est le rythme et simplement le sonnet comme ami de toujours et l'image inversée dans la chambre noire, c’est la pensée dévoilée comme renversée
Sofitel diététique de Quiberon. Romy picole. Bouteilles en table de chevet. Faux paysages de côtes sauvages pourtant à quelques centaines de mètres de là. Cachets. Cure. Interviews avinées en allemand. Apparition de Glenmor plus que douteuse. Avril 81. On peut pas dire qu'elle ait la sensibilité d'une Signoret. Je savais pas qu'elle était venue à Quiberon un jour. Désespérante bio mais réaliste sur la dérive de Romy qui raconte en allemand un moment d'enfance mais ne sait plus si c'est une scène une invention un récit. Les protagonistes se balancent toujours plus d'horreurs et de piques infectes entre eux. Violence immédiate du propos lors de la première interview. Reportage politique du Stern ? Espionne. "S'offrit-elle ?". - Oui avec le photographe. Fait semblant de se casser le pied pour faire une pause. Fait une pause. Fin de la biographie en noir et blanc (2018). Dans l'année qui suit elle perdra son fils puis se suicidera. J'avais sept ou neuf ans quand je suis allé l'été à Saint-Pierre où mon père nous avait tous emmenés dans la demeure familiale de son copain, qu'on a croisé l'autre jour d'ailleurs dans le chemin sous le cimetière. Ma mère m'avait cassé les pieds jusqu'au départ pour que je me tienne comme un bourgeois.
C'est un chroniqueur de musique, on peut parler d'un journaliste de jazz en quelque sorte. Il s'assoit parfois sur des billots de bois. L'anagramme de son acronyme a fait un blog des origines, dès origine très pertinent
Il est drôle, souvent à propos dans la photo ou dans des extraits qu'il choisit, son orthographe le
handicape parfois, et c'est parmi nous le plus hip-hop de tous. son nom fait très péplum
Il est un autre journaliste de jazz, il habite vers Morlaix je crois
Elle est angevine me semble-t-il, de vers là-bas, elle est à la fois trop ésotérique et trop chargée pour moi, je parle d'érotisme évidemment. C'est confondant les confidences de confins de confluences comme confire la confiance que confère confesse à la conferve d'eau douce.
Dites une misère et on vous en contera une autre, plus sévère, c'est le pari breton
Ô Virginie l'envie de casser votre anus
à mon ange rit pour praliner votre noix
plus ne parler qu'à vous et regarder vos doigts
se glisser aux babas pincer les dragibus
- voici mon prénom laissez votre numéro
si je vous fais penser à la pâtisserie
je rêve à la pastorale et aux bergeries
je vous téléphonerai en godelureau
- je ne sais plus du tout où donner de la tête
avec tous ces bonshommes dans mon kilomètre
- oui mais moi je connais bien les petits chemins
Il y'en a aussi sur le métier à la sieste
pensez-y très fort pour que je vous en déleste
- Croyez-vous que pour la miche je vous les montre