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Manche (la chute)

Tout à vau-vent se ploient mes ans, s'abat de l'eau
Entre la page et moi grossissait un mensonge
Entre moi et le fond de la vallée un songe
De postiches neigeux, la moustache au calot

Tombe. Toute une armée d'adieux part à vau-l'eau
A la flaque à la crotte, aux vents ! les flocons foncent
Et descendent et remontent au ciel en once
En collant de si vils baisers aux caniveaux

Il est si bon de dessiner la frondaison
Tout en observant cette coulée des glaçons
Aussitôt fondus que risibles semblant noirs

Mais voilà que maintenant durcit le blanc gras
A la gorge et au nichon du vallon ingrat
Je ne le vois plus il s'éclairera ce soir
(11/03/13)

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