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Zéro de rentrée

Je passe en auto devant le lycée, les élèves ont l'air de vieux, les nanas ne cherchent même plus à jouer les vieilles. Cela provient sans doute de la synchronisation vestimentaire imposée et de la météorologie calamiteuse de ce matin. Hors maintenant il fait beau. Les mines soucieusent ne collent pas avec l'horaire de sortie, que se passe-t-il ? Je cherche du coin de l'œil un professeur pour vérifier ce que je craignais, voilà un petit, tout guilleret avec un sac en bandoulière... Et je me rappelle ce que disait Gracq; grosso modo : en bas il y avait les sixièmes plein d'énergie et en haut les term; des grand-pères à côté. Je dis ça car j'avais mon bébé dans le rétro. Et Vigo. D'ailleurs et ça n'a rien à voir, j'ai pensé à lui en lisant et relisant, "les jours et les nuits" et en comptant deux fois le mot "cinématographe" ce qui pour l'époque et pour la tendance autobiographique est un message assez clair.

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