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Pendant qu’un cèdre mourrait d’étés
J’ai touché ton épaule ou ton coeur
L’éternité nous fit nous rencontrer
33
Là dans Hamra l’omnibus sans heures
Prenait la direction de Sidon
Et me dévoilait tous les Seigneurs
11
Quand tu es née j’entendis ton cri
J’avais passé onze été si froids
Mais qu’enfin ton jour sur moi s’offrit
22
Pour que mes yeux s’ouvrent vers Toi
Et vingt et deux années soient franchies
Maintenant tu as les traits des Rois
Une larme des êtres des siècles
Coule de sueur sur ton visage
Et dans le blanc de tes yeux si sages
Je peux voir le sang noir de nos siècles
Qu’un foulard bleu masque tes cheveux
Il ne couvre ton feu seul Ta foi
Fait de nos vœux le vent cotonneux
Qui répand aux sommets notre joie
Mon ange bleu me guide à Saïda
Je reviens de Beyrouth nous l’écrire
Ô amie à mort tu danseras
Au sommet de si doux souvenirs
Commentaires
Appolinairien je vous trouve en ces vers modernes, cher paul ; et j'aime !