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Victoires de la musique jazz

Appelé par un jingle inspiré - la "blues march"/jazz messengers - j'ai regardé l'émission à 00h30 qui consacrait les musiciens de l'année passée en France. Il y avait les prix d'honneur et les récompenses. Ainsi Liz Mc Comb n'a reçu son prix des mains de personne, puisque la moindre des politesses de la chanteuse choisie à cet effet, Juliette, l'a conduite simplement à désigner le trophée comme un pot de fleurs. On sentait beaucoup de froideur humaine à cet instant, la jolie note donnée à cette soirée d'ailleurs, mais Liz a ensuite été formidable dans un "When the Saints" mouvementé par son trompettiste de rappeur. Sinon il y a bien eu Marcel Azzola qui possède la véritable identité d'un jazz français héritier du musette avec Django Reinhardt, Eddy Louiss, Richard Galliano... Il y a surtout eu le pianiste Ahmad Jamal et son batteur Idris Muhammad soufflant un swing originel encore chaud, dans un trio avec contrebasse. Vu aussi Eric Legnini qui jouait également en trio avec Franck Agulhon c'était bien. Mais que nous a-t-on affublé l'écran d'une harpiste dans le jazz ? les femmes étaient à l'honneur, c'est vrai mais pourquoi trouver la profession aux antipodes du camionneur ? Sans parler de la dernière saxophoniste une hollandaise dont il n'est même pas intéressant de connaître le nom, et qui plagiait m'a-t-il semblé un saxophoniste alto (/s) français compagnon des meilleurs (de Bethman, Mezzadri, Artaud, Agulhon...), j'ai pensé : Pierrick Pédron !

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