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Poème persan

"Lundi vint et le roi fit porter jusqu'à la lune son grand parasol vert.
Comme un vert luminaire, il brillait, vert sur vert, tel l'ange du jardin.
On porta ses effets jusqu'au pavillon vert; il y livra son coeur à la joie, au bonheur.
Quand sur cette verdeur à couleur d'émeraude il eut fait déployer un jardin étoilé de feuilles printanières,
A la beauté semblable à un sage cyprès qui était près de lui, il demanda d'ouvrir la bouche et de lui dire des mots remplis de sucre.
Après s'être inclinée devant lui, cette fée ouvrit pour Salomon le voile du mystère :
Toi dit-elle dont la vie emplit de joie la mienne, je voudrais que chacun offrît pour toi sa vie...
Et il était dans Roûm un noble personnage, très bon et généreux, comme miel dans la cire..."

Extrait des "Sept Portraits" de Nezâmî, poète persan du XVIIè S:
"Bahrâm Goûr passe le lundi dans le pavillon vert, écoutant l'histoire contée par la fille du roi de Chorasmie"

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