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drums abstract - Page 15

  • Question

    Quel est le batteur dont la seule transcription d'un de ses soli évoque à la fois une peinture abstraite, une oeuvre architecturale ? Je vous propose une réponse bientôt ...

  • Lester Young s'explique

    Un jour Lester Young (le fils du dieu Coleman Hawkins) dit ceci à un de ses batteurs :

    "Tu as une bonne technique mais quelle histoire racontes-tu ?"

    Alain Gerber décode ainsi cette question fondatrice de Lester Young dont les secrets de jeux ne se livraient pas :

    "Pour Lester, une musique qui ne parlait que de musique est une musique muette. Sa vérité, la musique ne la trouve qu'en dehors d'elle-même. Si l'on a foi en elle, on ne devient musicien que par ambition de ne plus l'être."

  • Baby Dodds

    Je commence ici un petit pensum sur le son qui se dégage des mythes jazz du XXème, il s'agit en fait d'un condensé des recherches de maestro Paczynski, mais ça vous ferait tellement de pages à lire... et ce fichu esprit de synthèse qui nous fait parfois faux bon...Voilà :

    Baby Dodds (1898-1959) :
                « Le premier grand batteur de l’histoire »
     « Malgré l’intérêt de ses lignes rythmiques, c’est surtout le son qui se dégage de sa frappe et de son phrasé qu’il nous faut retenir. Et ce son est évidemment impossible à noter !
    Pour travailler le son, Baby Dodds s’exerçait à jouer des noires simultanément avec les deux mains et le pied droit, en cherchant à équilibrer la qualité sonore des trois membres. Plus tard Sidney Catlett fera de même en ajoutant la charleston au pied gauche.[…]. Pour les batteurs ce type d’exercice permet d’apprendre à être vigilant, à doser le son sur chaque membre […], à faciliter le passage de l’énergie et à fortifier la musculature de l’ensemble du corps. » (p.94, 95)

    Baby DODDS, héritage : le chabada c’est à dire « la figure de base de la batterie moderne ». Il jouait le chabada sur les accessoires new-orleans (wash-board, wood-blocks) et parfois en cymbale étouffée avec la main gauche.


     

  • Rainer maria rilke, paczynski, kenny clarke et tous les autres

    "Les vers ne sont pas comme le croient les gens des sentiments - ceux-ci ont les éprouve assez tôt - ce sont des expériences " explique Rainer Maria Rilke. "Pour composer un seul vers, il faut avoir vu beaucoup de villes, d'hommes et de choses, il faut connaître les animaux, il faut sentir comment volent les oiseaux et savoir quel mouvement font les petites fleurs en s'ouvrant le matin. [...] Et il ne suffit pas non plus d'avoir des souvenirs; il faut pouvoir les oublier [...] C'est seulement lorsqu'ils seront mêlés à notre sang, lorsqu'ils seront présents dans nos regards, dans nos gestes [...] c'est alors [...] dans un moment exceptionnel, ils nous inspireront peut-être le premier mot d'un vers".

    Ceci est extrait  de la conclusion du Tome2 de Paczynski : Une histoire de la batterie de jazz, cela peut donner des pistes.

    Rilke on ne  le présente plus ("lettre à un jeune poète").

  • La preuve par Paczyncki

    Dans son premier tome, "Une histoire de la batterie de jazz" la causalité muscles et son ou geste et son est retrouvée en moult pages voici les numéros de pages...(édition outre mesure)

    Elles expliquent pourquoi John Bonham (batteur de Led Zepelin) est reconnaissable en très peu de temps, et pourquoi aussi les baskets de marque ne font pas les grands coureurs mais l'inverse, croyez-vous encore que votre matériel fera votre son ? pour vous en convaincre j'énumère :

    p94,95,162,165,166,169,170,209,217,231,233,248,255,284,300

    C'est aussi présent dans la conclusion de son deuxième tome, consulté ici la rubrique dark sound.

     

  • Tentative de définition du dark sound à la batterie (par Paczynski)

    Une définition du dark sound (figurant dans le TOME II Georges PACZYNSKI "Une histoire de la batterie de jazz") : « Malgré les références à Sidney Catlett, Kenny Clarke, Max Roach, Art Blakey et Roy Haynes, la personnalité de Philly Joe [Jones] transparaît incontestablement. Le son du batteur est très personnel et inimitable. La puissance de Philly Joe [Jones] lui a permis d'améliorer la qualité de sa sonorité en réussissant notamment à obtenir un beau son rond et gras – appelé le dark sound, expression intraduisible en français – dans la nuance piano. (p.223, 224 du tome II). »

    Vous avez bien lu "puissance" il s'agit en clair de savoir ou d'avoir cogné fort un jour ou l'autre.

  • Montparnasse kiki

    MONTPARNASSE KIKI

     

     

    J

    e la croise au coin des rues

     

     

    Cette clé du champ en forme de femme

     

     

    C’est l’ouvreuse aux sons

     

     Elle est ronde et onde    

     

    E

    lle m’emporte sur un pas

     

     

    De loup qui gronde

     

     

    Ses mains se promènent

     

     

    Devant tout le monde

     

     

     

    Nous entrons tous les deux  Dans le cinéma, noirs et bleus

  • Rue Kenny Clarke

    Kenny Clarke


     

    Il convoque tous les éléments et les sens

    Quand la syncope en son sang éclate vraiment

    Kenny Clarke joue irrespectueusement

    Et déférrement désarme toute l'offense

     

    Son son de sang subjugue autant qu’un conquérant

    Devant les vaincus de grognards à tambours

    Lui seul ne marche plus Diane lui fait l’amour

    Mars est mort dans l’âme et Kenny prend place au rang

     

    28/10/2005