je ne me souviens pas de ton arrivée fille
et m'en suis toujours voulu de ne pas t'avoir
tant attendue avec mon poème ainsi qu'il
en fut par le passé mais il n'est qu'à nous voir
dans nos matins combien nous nous ressemblerons
et je me souviens de notre premier regard
car je m'y suis vu avec effroi gros yeux ronds !
quand tu chantes à l'aube ton ménage un départ
avec toi seule un passé n'a plus d'importance
il n'est que ton demain qui vient pour le ravoir
que ton enfance à passer pour ne rien savoir
chantons ce que nous faisons jouons ce que disons
quel âge avais-tu donc quand tombée dans la boue
jeudi à l'école il t'a fallu changer toute