Le soir précédant l'éparse éclosion
De fleurs aux branches des gros cerisiers
À leur pied sises tenues leur donnant baisers
Deux fillettes dansaient sur le gazon
Dix fois pour toucher la ramure pourpre
Elles jetèrent leur poupée en l'air
Elles étaient sœurs et deux brunes toutes
Une fit tomber son poupon par terre
Icelle y décocha un coup de pied
Quand la plus grande déjà s'en allait
Sans jamais revenir et signalait
L'annuelle vue des rosés houppiers