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  • La taxe carbone me ravit partout où je la trouve

    Un cheval est mort à Saint-Michel-en-Grève, était-il syndicaliste ?

    "La prolifération accrue des algues vertes, sur certaines plages des Côtes-d’Armor, inquiète les élus. [...] L’accident récent, vécu fin juillet par un cavalier aux environs de la plage de Saint-Michel-en-Grève a relancé les inquiétudes [...]. Pris au piège dans une zone mouvante, le cheval de ce dernier est en effet mort d’un oedème pulmonaire selon les premiers résultats de l’autopsie, sans que ni eau ni vase n’aient été retrouvées dans les poumons. Les algues vertes peuvent-elles donc tuer ?" L'humanité 10 août 2009.

    Quelques années plus tôt à Hillion des chiens (pas plus de deux) sont morts dans les mêmes circonstances, ces quadripèdes ont des maîtres qui ont des gueules (au bord de la mer; des grosses), des jean-marie de l'écologisime avais-je pensé alors. Mais je m'aperçois que l'écolo français trouve que l'écolo breton est trop vaseux, l'heure est donc grave et le touriste passe son chemin.

    En réalité l'algue verte ça sent trop fort le caca, ce qui relativise le combat écologique et renvoie inmanquablement à notre visionnaire Alfred.

    Saint-Brieuc des Choux (Alfred nait en 1873 et est élève au Lycée de Saint-Brieuc d'octobre 1879 à juillet 1888. À partir de 1885, il compose ses premiers poèmes et comédies en vers et en prose, qu'il conserve dans un dossier qu'il intitulera, probablement en 1897-1898, Ontogénie.)

    À Saint-Brieuc des Choux tout est plus ou moins bête,
    Et les bons habitants ont tous perdu la tête.
    À deux lieues est la mer, à deux pas les fumiers,
    Et, du matin au soir, d’innombrables pompiers
    Promènent en tous lieux leur pompe brévetée (sic).
    Grâce à Rouget, pourtant, l’odeur est supportée.
    Parlons donc du lycée ! Au premier rang, les pions.
    Combien dit-on contre eux de malédictions,
    Quand le méchant Sicca, d’une voix bien revêche,
    Gronde, l’une après l’autre, et la Tête-de-Seiche,
    Autrement dit Roupias, et son ami Pasfort.
    Pasfort s’en gêne peu : pas plus mal il n’en dort.
    Mais il n’est plus ici : laissons donc cet élève.
    De célestin dans l’air parfois la voix s’élève,
    Qui vous hurle bien fort, avec des yeux grognons,
    Tandis que les gamins lui jettent des trognons :
    « J’ai des papiers de toute espèce ;
    J’en ai de propres, de souillés ;
    À bien bas prix je vous les laisse ;
    Je vous en prie, achetez-les. »
    Les jours d’inspection, toujours Monsieur l’Estime
    Et l’examinateur vous font un bien grand crime
    De ne pouvoir leur dire (oh ! sans les agacer !)
    Ce qu’est le radical, mais il faut les laisser.
    Ce qui me plaît le plus, c’est, pendant les vacances,
    D’aller me promener, mais non d’aller aux danses ;
    Et, si vous m’en croyez, répétez avec nous :
    « Ah ! quel triste pays que Saint-Brieuc des Choux ! »

  • Plus un seul appelé et tellement d'élus

    Monsieur Eric Woerth,

    Je viens de recevoir votre lettre avec mon avis d'impôt sur le revenu 2009 qui m'annonce une bonne nouvelle et si j'étais honnête je devrais voter à droite jusqu'à la fin de mes jours pour vous en remercier. Effectivement mon crédit d'impôt sur mon prêt habitation principale est astronomique au regard des habituels traitements alloués aux gens de mon statut, même si en préambule de ce courrier je suis décrié comme un "de nos concitoyens les plus affectés par la crise économique", ce qui ne laisse pas de nous vexer mon épouse et moi même car nous avons la missive en deux exemplaires commençant par ces mots "Chère Madame, Cher Monsieur". Cela sans compter notre perplexité : laquelle devons-nous lire en nom propre ? je vous accorde qu'elles sont identiques mais c'est une question de principe. Lequel de nous deux est le concitoyen le plus affecté par la crise économique ?? Voilà pourquoi Monsieur Woerth j'en appelle à votre sagacité légendaire à la direction de vos services pour corriger rapidement, pour le moins cette intrusion sinon cette tentative de corruption au sein de mon foyer fiscal, et je ne pourrai me résoudre devant ma femme à faire allégeance à la droite le restant de mes jours si je devais accepter être, d'entre elle ou moi, le concitoyen le plus affecté par la crise économique.

    Recevez Monsieur Eric Woerth ma distinguée salutation.

    P.S. Je reverserai au plus vite et sans échéancier à M. Borloo le montant résultant du cumul exceptionnel des crédits d'impôt que sont l'éco-prêt (sur mes nouvelles fenêtres en polychlorure de vinyle) et la rénovation des fenêtres (susdites) aux habitations datant d'avant 1975, car cela est trop, je ne puis accepter pareil cadeau. Enfin je verse déjà par la présente le montant de cinq cent euros (500€) à M. Rocard car je suis un homme de conviction et que la taxe carbone me ravit partout où je la trouve.