J'ai les idées sèches et la rime aride, l'été m'empêche. Mais alors je lis. Vivement mon novembre en Bretagne, et les huîtres laiteuses dans les vrais clair-obscurs. A votre méditation j'apporte cette eau claire de Spinoza "Quo mens minus intelligit et tamen plura percepit, eo maiorem habet potentiam fingendi, et quo plura intelligit, eo magis illa potentia diminuatur." Je n'ai pourtant jamais aimé les philosophes, les scientifiques, les savants... Ils finiront par écrire de la poésie et c'est à mourir de rire. Je n'attends pas.