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Oh combien de romans, combien de balivernes ?

Paul Lafargue dans sa "légende de Victor Hugo" (note #15) évoque la paternité de Victor en ces "détails biographiques sur le Général Hugo [père]" qui "permettront au psychologue de s'expliquer comment tant de diplomatie pouvait se loger dans un si jeune cerveau." :
"Monsieur Belton qui a fait des recherches sur la famille Hugo, a découvert que le vieux général [son père donc] écrivait et rimait en diable. À sa mort il a laissé une liste de manuscrits: La Duchesse d'Alba, Le Tambour Robin, L'Hermite du lac, L'Épée de Brennus, Perrine ou la Nouvelle Nina, L'Intrigue de cour, comédie en trois actes, La Permission, Joseph ou l'Enfant trouvé, etc., ces ouvrages sont perdus ou égarés. Bien que Victor Hugo ne mentionne jamais les productions poétiques et romantiques de son père, il les admirait beaucoup. Dans une lettre adressée au général, et citée par M. Belton, il parle d'une pièce qui l'a « pénétré jusqu'au fond de l'âme », dans une autre, il mentionne un poème, Lucifer qui l'a « transporté ». Si l'on ne connaissait sa piété filiale, on s'étonnerait qu'il ne se soit jamais occupé de sauver de l'oubli les oeuvres « remarquables » de son père, lui qui a recueilli et si précieusement conservé ses moindres excréments littéraires, que pour leur péché d'hugolâtrie, messieurs Vacquerie, Meurice et Lefebvre sont condamnés à publier, sinon à lire."
Extrait de "la légende de Victor Hugo - étude écrite en prison sur des notes recueillies en 1869", Paul Lafargue.

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