vision de la baie fangeuse et malodorante
l'anti-sirène rêve robe de poisson
et s'humilie la novice et nubile errante
au rouge chienne insalubre de ses cuissons
de la plage elle voit la putride colline
des morts en mer la mise en bière au cimetière
a l'éternel de la terre humide et saline
puisque le corps n'y décompose pas d'un tiers
tu ne cuiras point en enfer mais en Nature
qui ne sait rien qui n'a rien vu de cette horreur
des champs des camps des cantiques du monde impur
je dis la vérité en hiver à Nature
à la nubile à la mémoire de ces cris
qui poussent aux bourgeons de l'arbre ou de l'armure :
Nature est enfer
Commentaires
Je vous renvoie le hiatus Paul : bonne chance pour cette "novice et nubile errante" !
ok j'ai mal compté mais j'ai refait deux trois choses et ça colle.
Le glissement du titre et l'ajout de vers est saisissant : avec un premier quatrain pourtant semblable, tout s'illumine et sonne "neuf"!